Campagne ANGELA sur le front de mer 17-19 Juillet 2023

Dans le cadre du projet de Recherche ANalyse du courant de GravitÉ du LittorAl (ANGELA), cofinancé par la SFR Campus de la Mer et le Pôle de Recherche MTE, le LPCA a déployé, en coopération avec le Grand Port Maritime de Dunkerque, l’Unité Mobile Atmosphérique (UMA) sur le site de la Digue du Braek à Dunkerque (figure 1).

 

Figure 1 : Déploiement de l’Unité Mobile Atmosphérique sur le site de la digue du Braek, en coopération avec le Grand Port Maritime de Dunkerque

En effet, les conditions météorologiques ont été favorables, du 17 au 19 juillet afin de réaliser des expériences scientifiques pluridisciplinaires en lien avec la brise de mer. Le projet ANGELA vise à combler le déficit de connaissance lié à l’influence combinée des paramètres atmosphériques et océanographiques physiques conduisant à favoriser le développement des brises de mer en zone côtière influencée par sa géomorphologie. Ainsi, la connaissance des paramètres atmosphériques combinés aux paramètres océanographiques physiques est essentielle pour mieux appréhender l’ANalyse du courant de GravitÉ du LittorAl afin de mieux évaluer son impact, en particulier, sur la qualité de l’air et implicitement sur la production d’énergie éolienne.

Pour cela, des instruments scientifiques ont été déployés au cours de cette campagne de terrain ciblée comme par exemple (Figure 2) au niveau de l’Unité Mobile Atmosphérique (UMA) :

– un anémomètre ultrasonique 3D pour la mesure à haute fréquence du vent des paramètre de la turbulence (Mât de l’UMA figure 2),

– un hygromètre à haute fréquence pour la mesure de la variabilité de l’humidité (Mât de l’UMA figure 2),

– un lidar aérosol scannant pour l’étude des propriétés optiques des aérosols, de la couche limite atmosphérique et marine,

– une caméra Infrarouge pour la mesure de la température apparente de la zone intertidale et de la mer,

– un impacteur en cascade pour les prélèvements des aérosols afin de déterminer leur composition chimique élémentaire par microscopie analytique,

– des capteurs de polluants gazeux et particulaires Apolline, ENVEA et Q AIR.

 

Figure 2 : Instrumentation au niveau de l’UMA

D’autres instruments scientifiques ont été déployés autour de l’UMA pour compléter les mesures au sol :

– un profileur de vent acoustique « SODAR » pour la mesure du vent en altitude ,

– une station météo au sol haute fréquence

– une station météo embraquée sur le drone ANA (figures 3)

 

Figure 3 : Vol stationnaire du drone ANA en mode comparaison avec les capteurs situés au niveau du mât de l’UMA

– les capteurs de polluants gazeux et particulaires Apolline, ENVEA et ANGIE embraqués sur le drone ANA (figure 4),

Figure 4 : Le drone ANA équipé de capteurs de polluants gazeux, particulaires et d’une station météo

– les capteurs de polluants gazeux et particulaires N3, Apolline, ENVEA embraqués sur le drone POLY (figure 5),

Figure 5 : Le drone Poly équipé de capteurs de polluants gazeux et particulaires

– un courantomètre de type Acoustic Doppler Current Profiler (ADCP) pour mesurer les paramètres océanographiques physiques en mer (figure 6).

Figure 6 : Installation de l’ADCP pendant la marée basse

Figure 7 : Décollage de ANA par Eddie JOUAN (Chef instructeur du drone ANA et télépilote d’élite) lors de la période d’observation intensive des expériences scientifiques

Figure 8 : Mesures co-localisées des drones ANA, POLY et de l’UMA

Figure 9 : Le projet ANGELA favorise le décloisonnement des compétences des personnes dans leur domaine d’expertise